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Municipales 2020 |
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Pays de la Loire Publié le mardi 28 juillet 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Avant les deux tours des élections municipales 2020, FAImaison a adressé huit questions à l'ensemble des listes candidates pour connaître leur opinion sur la protection des données personnelles, la promotion du logiciel libre et des alternatives aux GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, et tous les autres), la vidéo surveillance et la reconnaissance faciale. Vous retrouverez le contenu exhaustif du questionnaire en cliquant ici. Nous aurions été ravi·es de pouvoir échanger sur ces sujets d'importance, à l'heure de la dématérialisation des services publics et dans un contexte d'utilisation de nombreux services numériques pendant le confinement, des services audio et vidéo à «stopcovid». Nous avons reçu trois réponses, de Saint-Herblain en Commun, Rezé à gauche toute et Nantes ensemble dont vous trouverez le contenu en fin de cet article. Quelles que soient les causes de ce nombre réduit de réponses, nous pensons qu'il est indispensable de poursuivre ce travail de sensibilisation et de questionnement des élu·es. FAImaison continuera d'informer et d'être actif sur ces thèmes. Si ces sujets t'intéressent, n'hésite pas à passer nous voir par exemple pour un apéromaison (le 3ème jeudi de chaque mois) ou à la permanence à B17. Tous les renseignements sont ici Réponse de Saint-Herblain en commun (reçue dans le cadre du premier tour) :Comment comptez-vous former les citoyens et citoyennes à la protection de leurs données personnelles, notamment les plus jeunes et les séniors?Saint-Herblain en Commun envisage de former les citoyens et citoyennes notamment par le biais d’ateliers, en partenariat avec les CSC et l’accueil municipal au public. Le collectif souhaite s’appuyer sur les acteurs de son territoire, pour être au plus proches des habitant.e.s et de leurs réalités. Comment garantir la bonne application du RGPD (règlement général sur la protection des données) par les différents services de la ville?Le référent RGPD (Monsieur Stéphane POIBEAU, Responsable du Service des Systèmes d’Information, comme délégué à la protection des données [DPO]) est obligatoire au sein des services municipaux, il existe déjà sur la ville de Saint-Herblain. Saint-Herblain en Commun tient à maintenir confiance et transparence vis-à-vis des aministré.e.s et des agents de la commune. Comment comptez-vous garantir la sécurité des données personnelles des citoyens face aux cyberattaques de plus en plus nombreuses visant les collectivités?Le premier garde-fou auquel s’engage Saint-Herblain en Commun est la formation des agents. Le service informatique de la ville a été sensibilisé à ce sujet par le biais de formations. Par le passé, les systèmes informatiques de la commune ont déjà été attaqués mais aucune conséquence n’a été répertoriée. Comptez-vous favoriser l'usage des logiciels libres dans l'ensemble de l'administration? Comment?Saint-Herblain en Commun envisage de mettre en place les formations et les outils libres à disposition des agents de la commune. Êtes-vous pour ou contre la vidéo-surveillance?Le collectif s’affirme pour la prééminence des moyens humains sur les techniques et numériques, notamment sur la thématique de la sécurité. Êtes-vous pour ou contre la reconnaissance faciale?Saint-Herblain en commun est contre la technologie de reconnaissance faciale. Réponse de Rezé à gauche toute (reçue dans le cadre du premier tour)Réponses publiées sur le site de liste Rezé à gauche toute Comment comptez-vous former les citoyens et citoyennes à la protection de leurs données personnelles, notamment les plus jeunes et les séniors?Ce n’est pas à proprement parler une compétence de la commune. Néanmoins, des leviers existent et c’est ainsi que nous souhaitons réorienter le projet de la galerie numérique de la médiathèque vers un programme d’éducation populaire sur les questions de numérique. Les jeunes et les séniors font partie des publics naturels de la médiathèque. Comment garantir la bonne application du RGPD (réglement général sur la protection des données) par les différents services de la ville?Le RGPD est obligatoire et à ce titre les services de la ville sont déjà tenus de l’appliquer dans leur action. Néanmoins nous souhaitons le mettre en avant, afin qu’il soit compris et utilisé par l’ensemble de la population. Avec une page explicative sur le site de la mairie qui à ce jour ne retourne aucun résultat pour «RGPD». Dans la même idée, nous proposons d’identifier le ou la responsable RGPD de la commune dans les mentions légales du site web afin que tout·e citoyen·ne puisse faire valoir simplement ses droits de consultation, de rectification, de transmission, mais également de suppression définitive de ses données. Comment comptez-vous garantir la sécurité des données personnelles des citoyens face aux cyberattaques de plus en plus nombreuses visant les collectivités?C’est à nouveau du ressort des services communaux concernés. En terme d’orientation politique, nous proposons de favoriser l’usage des logiciels libres dans les services. De part leur audit libre, nous considérons qu’ils offrent une protection supplémentaire face à ces attaques. De même, nous comptons mettre en place une politique de limitation des données collectées et de leur conservation par la commune. Réduire la quantité de données sensibles, c’est aussi réduire les risques et les conséquences d’attaques informatiques. Comptez-vous favoriser l’usage des logiciels libres dans l’ensemble de l’administration? Comment?Oui, notamment en les privilégiant pour tout ce qui relève des achats publics. En les proposant sur les postes des personnels de la ville et ceux utilisés par le public, en lieu et place des logiciels privateurs existants. Rapidement dans les domaines où les équivalents sont immédiatement connus (navigation internet, bureautique, email), puis progressivement pour les applications-métiers et les systèmes d’exploitation. Êtes-vous pour ou contre la vidéo-surveillance?Nous y sommes opposé·es et avons été les seul·es à voter contre la surveillance de masse de la population au conseil municipal de Rezé. Êtes-vous pour ou contre la reconnaissance faciale?Nous y sommes opposé·es puisqu’elle est concomitante de la vidéosurveillance. Davantage même, puisque les risques pour les libertés individuelles sont encore plus graves. Que pensez-vous du portail captif requérant le passage par les GAFAMs pour l’accès au réseau WiFi Rezé-public?Nous y sommes fermement opposé·es, comme indiqué au point 7.2 de notre programme. Réponse de Nantes ensemble (reçue dans le cadre du premier tour)Comment comptez-vous former les citoyens et citoyennes à la protection de leurs données personnelles, notamment les plus jeunes et les séniors?Nous souhaitons renforcer les Tiers-Lieux, des lieux de proximité au sein des quartiers qui seront des lieux de co-réparation et de réemploi. Au sein de ces lieux, des associations seront encouragées à organiser des ateliers de médiation et d’acculturation au numérique responsable, et donc à la prise de conscience des dangers de l’exploitation des données individuelles. Ces ateliers permettent aussi de parler de diffuser les bonnes pratiques en matière de numérique. Nous prévoyons la mise en place d’une équipe de médiateur.rice.s dédiée à l’éducation numérique au sein même des lieux gérés par la Ville ou la Métropole, et interviendrons dans les écoles, les entreprises. Comment garantir la bonne application du RGPD (réglement général sur la protection des données) par les différents services de la ville?La Charte Métropolitaine de la Donnée atteint aujourd’hui un niveau satisfaisant de respect de la RGPD. Nous souhaitons aller plus loin et y intégrer les principes de la sobriété numérique, qui visent à limiter le déploiement de nouveaux logiciels et applications. Le DPO sera chargé de veiller au respect de ces principes.
Comment comptez-vous garantir la sécurité des données personnelles des citoyens face aux cyberattaques de plus en plus nombreuses visant les collectivités?Comptez-vous favoriser l'usage des logiciels libres dans l'ensemble de l'administration? Comment?Oui. Nous voulons expérimenter les logiciels libres à l’échelle de la métropole. Les valeurs de l’opensource et du libre rejoignent dans une large mesure celles de notre liste: travail communautaire, service de l’intérêt général, transparence et juste prix. Nous travaillerons selon un calendrier inspiré par le retour d’expérience de la mairie de Fontaine:
Ce processus devra se faire avec le concours de tou.te.s et sous la supervision de la direction de systèmes informatiques. Il s’agit à la fois d’un changement culturel dans l’approche du numérique et de l’informatique et d’un changement technique important qui demandera une rigueur particulière et des moyens humains associés. Êtes-vous pour ou contre la vidéo-surveillance?Contre (est-ce qu’on a besoin d’argumenter?) Êtes-vous pour ou contre la reconnaissance faciale?Contre (est-ce qu’on a besoin d’argulenter? ) Depuis quelques mois, l'accès Internet via Nantes Wifi public ouvre automatiquement une page sur le moteur de recherche Google. Seriez-vous d'accord de modifier cela pour proposer par défaut https://qwant.fr ou https://start.duckduckgo.com?Qwant: Oui! C’est une initiative nationale et plus il y aura d’utilisateurs, plus le moteur de recherche prendra de l’ampleur devant Google. C’est notre devoir de soutenir les initiatives numériques «locales». |
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Hébergement matériel |
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Pays de la Loire Publié le lundi 01 juin 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
FAImaison mutualise entre ses membres de l'espace au sein d'une baie du datacenter, il est possible d'y faire héberger du matériel. Le tarif mensuel de location comprend le coût du réseau, de l'électricité, et de l'espace. Hébergement de petites machinesIl est possible de faire héberger une machine «hors format», de type NUC, Raspberry PI, brique internet, ordinateur portable ou toute autre avec une consommation raisonnable (< à 30W de moyenne). Hébergement de machine rackablesLa location de U pour y placer une machine rackable n'est plus possible faute de place suffisante en baie pour le moment. TarifsTarif libre
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Assemblée générale 2020 |
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Pays de la Loire Publié le lundi 01 juin 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
L'assemblée générale ordinaire (AGO) a eu lieu le samedi 15 février 2020 au 1 place de la Gare de l'État dans la salle A de la Maison des syndicats, à Nantes. Publication des bilans et compte-rendus suite à l'assemblée généraleSont disponible au format PDF:
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Interview pour Radio Canut |
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Pays de la Loire Publié le vendredi 01 mai 2020 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
Nous avons été sollicité·e·s le 24 avril 2020 par Radio Canut (Lyon) pour une interview sur les libertés numériques en général et l'application StopCovid en particulier. C'est ainsi que MeTaL_PoU et Chre ont participé à l'émission «On est pas des cadeaux! » et on pu échanger avec -so- le 27 avril sur ces sujets. Vous pouvez écouter cette émission [1h] diffusée à l'antenne le 1er mai 2020 ici: Sur le site de l'émission «on n'est pas des cadeaux» Et n'oubliez pas au passage d'apprécier la savoureuse bande son! |
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Interview pour Radio Canut |
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Pays de la Loire Publié le vendredi 01 mai 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Nous avons été sollicité·e·s le 24 avril 2020 par Radio Canut (Lyon) pour une interview sur les libertés numériques en général et l'application StopCovid en particulier. C'est ainsi que MeTaL_PoU et Chre ont participé à l'émission «On est pas des cadeaux! » et on pu échanger avec -so- le 27 avril sur ces sujets. Vous pouvez écouter cette émission [1h] diffusée à l'antenne le 1er mai 2020 ici: Sur le site de l'émission «on n'est pas des cadeaux» Et n'oubliez pas au passage d'apprécier la savoureuse bande son! |
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Arpentage du rapport de Mounir Mahjoubi sur le tracage des données mobiles dans le cadre de la lutte contre le coronavirus |
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Pays de la Loire Publié le samedi 11 avril 2020 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
Jeudi 9 avril 2020, nous avons organisé l'arpentage du rapport de Mounir Mahjoubi, intitulé Traçage des données mobiles dans la lutte contre le Covid-19 et publié le 6 avril 2020. Cette note parlementaire a été transmise le 6 avril 2020 aux député·e·s. Nous avions envie de vous partager ce qui s'est passé pendant ces deux heures et ce que nous en avons retenu, car cela nous paraît indispensable. EDIT: Une version lue, enregistrée par les camarades de Radio-Galère de Marseille , à écouter ci-dessous, ou à télécharger (émission Privé·e·s de sortie du 17 Avril) :
L'arpentage est un outil d'éducation populaire qui permet de lire, à plusieurs, un texte (livre, brochure, etc). Le texte est découpé en autant de morceaux qu'il y a de participant·e·s. Chacun·e lit individuellement son extrait, s'en imprègne et en restitue sa lecture au groupe. Chaque participant·e a pu partager sa lecture à partir de trois questions:
Le rapport fait une quarantaine de pages, nous étions neuf. Cinq pages par personne et vingt minutes plus tard, nous avions fini de lire et avons discuté et partagé pendant encore une heure et demie. Voici ce que nous en avons retenu, les remarques et interrogations soulevées lors de nos échanges sur le sujet. De quoi est-il question dans cette étude?Ce document fait un état des lieux du pistage des populations par le biais des smartphones pendant la pandémie, en s'appuyant notamment sur ce qui se passe à l'étranger. Mounir Mahjoubi y recense trois objectifs distincts:
Y sont évoquées plusieurs technologies: le bornage téléphonique, des applications GPS, des applications Bluetooth, les systèmes de cartes bancaires et de transport, la vidéosurveillance dotée ou non d’intelligence artificielle. Pour chaque objectif, sont déclinées les différentes technologies possibles, et y sont analysés les "potentiels" et les "limites". Les applications de traçage bluetoothIl est largement question d'applications utilisant le bluetooth du téléphone. Leur but serait de savoir si notre téléphone a été à proximité du téléphone d'une personne infectée et d'en être informé·e. Ce type de système nous a questionné à plusieurs titres. Tout d'abord, le rapport précise que l'efficacité de ce type d'outils sécuritaires n'est pas prouvée. De façon plus globale, le rapport ne mentionne que peu cette question et évoque un vague contrôle citoyen. [Les applications bluetooth] n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité sanitaire. Les opportunités offertes par les nouvelles technologies ont pour clé de voûte l’acceptation populaire. Celle-ci repose sur plusieurs exigences, dont une proportionnalité des méthodes aux objectifs, une pleine transparence des pratiques, et notamment des codes informatiques, et une véritable gouvernance indépendante de contrôle, en capacité d’évaluer efficacement et à tout moment les pratiques et leurs performances sanitaires. − Citations issues du rapport, page 4 On apprend dans le rapport qu'il faut que 60% de la population soit équipée de l'application bluetooth pour espérer en voir des effets. La France compterait un taux d'équipement de smartphones à hauteur de 80%. On comprend alors que l'on atteindra très difficilement 60% d'installation de ce genre d'application si on se base sur le simple volontariat. Les hypothèses avancées pour augmenter le taux d'équipement de la population seraient de passer par une phase de promotion propagande dans les médias, l'utilisation de personnes faisant autorité (professionnels de la santé, ...), d'utiliser des méthodes coercitives, voire d'imposer l'installation de l'application en demandant de l'aide aux éditeurs de système d'exploitation (android, ios, ...) et/ou aux opérateurs mobiles. Comment fonctionne ce genre d'applications? Elles gardent la liste des identifiants des téléphones mobiles qui ont été proches les uns des autres en les communicant via Bluetooth. Dans le rapport, il est mis en évidence que l'identité du propriétaire du téléphone et que les informations personnelles ne sont pas nécessaires au fonctionnement de l'application: un simple identifiant unique par mobile est utilisé. Une liste de questions arrive:
En plus de cette efficacité non-prouvée, le rapport souligne d'autres problèmes comme le faux sentiment de sécurité qui en découle:
Fadettes et backtrackingAvant même l'utilisation d'applications mobiles, il a déjà été envisagé de tracer les personnes via leur opérateur mobile: en requérant les factures détaillées (fadettes), mais aussi l'historique de géolocalisation enregistré par les antennes relais (bornage). C'est ce bornage qui permet le fameux «backtracking». C'est le cas entre autres en Allemagne ce qui a suscité un tollé. L'idée d'une application exploitant le bluetooth émerge alors, avec l'aide d'autres partenaires Européens. Un des critères d'acceptabilité serait de la rendre open-source, le code serait donc consultable par toutes et tous. Quand bien même l'application serait open-source, ça ne la rendrait pas plus acceptable. Ce genre d'outils rejoint la longue liste des dispositifs techno-solutionistes très dangereux du point de vue des libertés publiques et individuelles. Les bénéfices sont douteux et les menaces pour la population bien réelles. Le rapport ajoute que ce genre d'applications ne serait efficace que couplé avec des tests de dépistage massif, ce qui est attendu depuis le mois de janvier en France. La question du consentementSe pose aussi la question du libre consentement d'avoir nos données traitées et nos vies tracées:
Ce qu'on en a retenuLes moyens techniques sont déjà là, il suffit de les exploiter de façon plus importante qu'aujourd'hui, notamment en ajoutant des passerelles entre les acteurs privés qui collectent ces informations et l'État. Pour fonctionner, de nombreuses applications mobiles récupèrent et stockent les coordonnées GPS de leurs utilisateurs. Il en va ainsi d’applications populaires, telles que GoogleMaps, Waze, Facebook, Instagram, Whatsapp ou encore Lime. Les historiques ainsi constitués par les applications les plus utilisées peuvent ainsi être agrégés et anonymisés pour témoigner de mouvements de population à l’échelle d’un continent, d’un pays, d’une ville ou d’un quartier. − Citation issue du rapport, page 11 La question des libertés individuelles, de libre circulation et de rassemblement passe très au second plan en raison de la gravité de la situation sanitaire. Nous sommes face à de simples «promesses» d'utiliser ces dispositifs uniquement pour notre bien. L'Histoire, y compris récente avec l'intégration dans le droit commun de l'état d'urgence lié au terrorisme, nous démontre qu'on ne doit pas faire confiance à ces discours, et que ces outils de contrôle social continueront très probablement à être utilisés après la crise actuelle. Pour l’Etat, l’enjeu de données fiables et détaillées sur les mouvements de population est double:
− Citation issue du rapport, page 6 Nous savons également qu'avoir un discours qui ne va pas dans le sens de plus de sécurité est difficilement audible. C'est déjà le cas dans un contexte terroriste, c'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit de santé ou de vies à sauver. Quelle porte de sortie?
À la lecture de ce rapport, on peut voir que la peur semble tout pouvoir justifier. En particulier, que peut-on opposer lorsqu'il s'agit de sauver des vies? Pour autant, il n'est fait mention nulle part d'une réelle efficacité de tels outils de contrôle sur la lutte contre la diffusion du virus. Dans certains pays, des dispositifs étatiques de collecte et de traitement massif de données sans consentement des utilisateurs ont été mis en place dans le cadre de mesures exceptionnelles. L'efficacité réelle de ces dispositifs reste à ce jour mal évaluée. − Citation issue du rapport, page 4 Nous avons également remarqué l'utilisation de nombreux éléments de langage destinés à aseptiser la réalité, par exemple: La Chine, Taïwan et la Corée du Sud exploitent de nombreux leviers technologiques, parfois avec succès, mais en questionnant les libertés. − Citation issue du rapport, page 2 Des questions sur la réalité de l'anonymisation des données restent en suspens. Ainsi, dans le cas de l'utilisation via bluetooth, sachant que chaque téléphone a un référent unique, comment garantir que les données ne seront pas liées à une personne physique? En outre, l'anonymisation des données de géolocalisation est aussi questionnable: la géolocalisation dit où nous habitons par exemple. De même, l'utilisation de détection, en champs proche, de deux appareils permet, en partant d'un téléphone donné, de savoir à quelle distance probable se trouvent leurs porteurs (un appareil croisé il y a 10 minutes est forcément proche de l'appareil observé, par exemple). Telles que présentées par nos gouvernants et relayées par les médias, ces solutions de pistage semblent rencontrer un large écho favorable auprès de la population. Comment penser autrement lorsqu'elles sont présentées comme l'unique solution viable pour sortir du confinement? Il est probable que plus le temps passe, plus la population se saisira de la première solution à portée de main pour se déconfiner, sans réflexion préalable. C'est pourquoi il convient de défaire cet argumentaire fallacieux et orienté, en expliquant que d'autres solutions peuvent permettre de sortir de cette situation. Sachez qu'entre le moment de notre arpentage et maintenant, Google et Apple on annoncé qu'ils allaient unir leurs efforts avec une techno"solution" commune... Pour approfondir sur ce sujet, vous pouvez lire l'éditorial de Serge Halimi qui permet de comprendre dans quoi cette volonté de tracer les populations s'inscrit, quelles sont les extensions possibles et aussi d'apprendre que ce genre de dispositif, mis en place lors de moments particuliers, restent toujours après que ces événements soient passés. Ce sont donc des menaces durables une fois qu'elles sont là. Nous avons, au cours de cet arpentage, parlé des ouvrages suivants:
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Arpentage du rapport de Mounir Mahjoubi sur le tracage des données mobiles dans le cadre de la lutte contre le coronavirus |
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Pays de la Loire Publié le samedi 11 avril 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Jeudi 9 avril 2020, nous avons organisé l'arpentage du rapport de Mounir Mahjoubi, intitulé Traçage des données mobiles dans la lutte contre le Covid-19 et publié le 6 avril 2020. Cette note parlementaire a été transmise le 6 avril 2020 aux député·e·s. Nous avions envie de vous partager ce qui s'est passé pendant ces deux heures et ce que nous en avons retenu, car cela nous paraît indispensable. EDIT: Une version lue, enregistrée par les camarades de Radio-Galère de Marseille , à écouter ci-dessous, ou à télécharger (émission Privé·e·s de sortie du 17 Avril) :
L'arpentage est un outil d'éducation populaire qui permet de lire, à plusieurs, un texte (livre, brochure, etc). Le texte est découpé en autant de morceaux qu'il y a de participant·e·s. Chacun·e lit individuellement son extrait, s'en imprègne et en restitue sa lecture au groupe. Chaque participant·e a pu partager sa lecture à partir de trois questions:
Le rapport fait une quarantaine de pages, nous étions neuf. Cinq pages par personne et vingt minutes plus tard, nous avions fini de lire et avons discuté et partagé pendant encore une heure et demie. Voici ce que nous en avons retenu, les remarques et interrogations soulevées lors de nos échanges sur le sujet. De quoi est-il question dans cette étude?Ce document fait un état des lieux du pistage des populations par le biais des smartphones pendant la pandémie, en s'appuyant notamment sur ce qui se passe à l'étranger. Mounir Mahjoubi y recense trois objectifs distincts:
Y sont évoquées plusieurs technologies: le bornage téléphonique, des applications GPS, des applications Bluetooth, les systèmes de cartes bancaires et de transport, la vidéosurveillance dotée ou non d’intelligence artificielle. Pour chaque objectif, sont déclinées les différentes technologies possibles, et y sont analysés les "potentiels" et les "limites". Les applications de traçage bluetoothIl est largement question d'applications utilisant le bluetooth du téléphone. Leur but serait de savoir si notre téléphone a été à proximité du téléphone d'une personne infectée et d'en être informé·e. Ce type de système nous a questionné à plusieurs titres. Tout d'abord, le rapport précise que l'efficacité de ce type d'outils sécuritaires n'est pas prouvée. De façon plus globale, le rapport ne mentionne que peu cette question et évoque un vague contrôle citoyen. [Les applications bluetooth] n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité sanitaire. Les opportunités offertes par les nouvelles technologies ont pour clé de voûte l’acceptation populaire. Celle-ci repose sur plusieurs exigences, dont une proportionnalité des méthodes aux objectifs, une pleine transparence des pratiques, et notamment des codes informatiques, et une véritable gouvernance indépendante de contrôle, en capacité d’évaluer efficacement et à tout moment les pratiques et leurs performances sanitaires. − Citations issues du rapport, page 4 On apprend dans le rapport qu'il faut que 60% de la population soit équipée de l'application bluetooth pour espérer en voir des effets. La France compterait un taux d'équipement de smartphones à hauteur de 80%. On comprend alors que l'on atteindra très difficilement 60% d'installation de ce genre d'application si on se base sur le simple volontariat. Les hypothèses avancées pour augmenter le taux d'équipement de la population seraient de passer par une phase de promotion propagande dans les médias, l'utilisation de personnes faisant autorité (professionnels de la santé, ...), d'utiliser des méthodes coercitives, voire d'imposer l'installation de l'application en demandant de l'aide aux éditeurs de système d'exploitation (android, ios, ...) et/ou aux opérateurs mobiles. Comment fonctionne ce genre d'applications? Elles gardent la liste des identifiants des téléphones mobiles qui ont été proches les uns des autres en les communicant via Bluetooth. Dans le rapport, il est mis en évidence que l'identité du propriétaire du téléphone et que les informations personnelles ne sont pas nécessaires au fonctionnement de l'application: un simple identifiant unique par mobile est utilisé. Une liste de questions arrive:
En plus de cette efficacité non-prouvée, le rapport souligne d'autres problèmes comme le faux sentiment de sécurité qui en découle:
Fadettes et backtrackingAvant même l'utilisation d'applications mobiles, il a déjà été envisagé de tracer les personnes via leur opérateur mobile: en requérant les factures détaillées (fadettes), mais aussi l'historique de géolocalisation enregistré par les antennes relais (bornage). C'est ce bornage qui permet le fameux «backtracking». C'est le cas entre autres en Allemagne ce qui a suscité un tollé. L'idée d'une application exploitant le bluetooth émerge alors, avec l'aide d'autres partenaires Européens. Un des critères d'acceptabilité serait de la rendre open-source, le code serait donc consultable par toutes et tous. Quand bien même l'application serait open-source, ça ne la rendrait pas plus acceptable. Ce genre d'outils rejoint la longue liste des dispositifs techno-solutionistes très dangereux du point de vue des libertés publiques et individuelles. Les bénéfices sont douteux et les menaces pour la population bien réelles. Le rapport ajoute que ce genre d'applications ne serait efficace que couplé avec des tests de dépistage massif, ce qui est attendu depuis le mois de janvier en France. La question du consentementSe pose aussi la question du libre consentement d'avoir nos données traitées et nos vies tracées:
Ce qu'on en a retenuLes moyens techniques sont déjà là, il suffit de les exploiter de façon plus importante qu'aujourd'hui, notamment en ajoutant des passerelles entre les acteurs privés qui collectent ces informations et l'État. Pour fonctionner, de nombreuses applications mobiles récupèrent et stockent les coordonnées GPS de leurs utilisateurs. Il en va ainsi d’applications populaires, telles que GoogleMaps, Waze, Facebook, Instagram, Whatsapp ou encore Lime. Les historiques ainsi constitués par les applications les plus utilisées peuvent ainsi être agrégés et anonymisés pour témoigner de mouvements de population à l’échelle d’un continent, d’un pays, d’une ville ou d’un quartier. − Citation issue du rapport, page 11 La question des libertés individuelles, de libre circulation et de rassemblement passe très au second plan en raison de la gravité de la situation sanitaire. Nous sommes face à de simples «promesses» d'utiliser ces dispositifs uniquement pour notre bien. L'Histoire, y compris récente avec l'intégration dans le droit commun de l'état d'urgence lié au terrorisme, nous démontre qu'on ne doit pas faire confiance à ces discours, et que ces outils de contrôle social continueront très probablement à être utilisés après la crise actuelle. Pour l’Etat, l’enjeu de données fiables et détaillées sur les mouvements de population est double:
− Citation issue du rapport, page 6 Nous savons également qu'avoir un discours qui ne va pas dans le sens de plus de sécurité est difficilement audible. C'est déjà le cas dans un contexte terroriste, c'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit de santé ou de vies à sauver. Quelle porte de sortie?
À la lecture de ce rapport, on peut voir que la peur semble tout pouvoir justifier. En particulier, que peut-on opposer lorsqu'il s'agit de sauver des vies? Pour autant, il n'est fait mention nulle part d'une réelle efficacité de tels outils de contrôle sur la lutte contre la diffusion du virus. Dans certains pays, des dispositifs étatiques de collecte et de traitement massif de données sans consentement des utilisateurs ont été mis en place dans le cadre de mesures exceptionnelles. L'efficacité réelle de ces dispositifs reste à ce jour mal évaluée. − Citation issue du rapport, page 4 Nous avons également remarqué l'utilisation de nombreux éléments de langage destinés à aseptiser la réalité, par exemple: La Chine, Taïwan et la Corée du Sud exploitent de nombreux leviers technologiques, parfois avec succès, mais en questionnant les libertés. − Citation issue du rapport, page 2 Des questions sur la réalité de l'anonymisation des données restent en suspens. Ainsi, dans le cas de l'utilisation via bluetooth, sachant que chaque téléphone a un référent unique, comment garantir que les données ne seront pas liées à une personne physique? En outre, l'anonymisation des données de géolocalisation est aussi questionnable: la géolocalisation dit où nous habitons par exemple. De même, l'utilisation de détection, en champs proche, de deux appareils permet, en partant d'un téléphone donné, de savoir à quelle distance probable se trouvent leurs porteurs (un appareil croisé il y a 10 minutes est forcément proche de l'appareil observé, par exemple). Telles que présentées par nos gouvernants et relayées par les médias, ces solutions de pistage semblent rencontrer un large écho favorable auprès de la population. Comment penser autrement lorsqu'elles sont présentées comme l'unique solution viable pour sortir du confinement? Il est probable que plus le temps passe, plus la population se saisira de la première solution à portée de main pour se déconfiner, sans réflexion préalable. C'est pourquoi il convient de défaire cet argumentaire fallacieux et orienté, en expliquant que d'autres solutions peuvent permettre de sortir de cette situation. Sachez qu'entre le moment de notre arpentage et maintenant, Google et Apple on annoncé qu'ils allaient unir leurs efforts avec une techno"solution" commune... Pour approfondir sur ce sujet, vous pouvez lire l'éditorial de Serge Halimi qui permet de comprendre dans quoi cette volonté de tracer les populations s'inscrit, quelles sont les extensions possibles et aussi d'apprendre que ce genre de dispositif, mis en place lors de moments particuliers, restent toujours après que ces événements soient passés. Ce sont donc des menaces durables une fois qu'elles sont là. Nous avons, au cours de cet arpentage, parlé des ouvrages suivants:
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Crise sanitaire: FAImaison propose des outils de télé-coopération |
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Pays de la Loire Publié le lundi 06 avril 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Face à l'épidémie de COVID-19, limiter temporairement les contacts physiques nous demande de nous organiser collectivement (cours, réunions…) à distance, par Internet notamment. À l'instar de framasoft, qui subit une grosse affluence ces jours-ci, des bénévoles de FAImaison ont mis en place quelques outils de télé-coopération en accès libre et gratuit. Ils s'utilisent gratuitement, dans le navigateur, sans rien installer, et quel que soit le système d'exploitation (GNU/Linux, Windows, OSX, Android, iOS…). EDIT du 6 Avril: nouvel outil: mumble! Les 4 outils sont…1. BigBlueButton: conférences et cours à distancePermet une visio-conférence avec un·e maître·sse de cérémonie et un «tableau» central, partage d'écran, mise en place de sondage, prise de notes collaborative, enregistrement de la présentation. BigBlueButton fonctionne aussi sur mobile depuis le navigateur. Notre serveur est dimensionnée pour tenir une vingtaine de conférences en parallèles avec 2 à 10 participant·e·s par conférence. 2. Jitsi meet: visio-conférence➡️ https://videoconf.faimaison.net/ Visio-conférence / audio-conférence et partage d'écran. L'usage sur ordiphone nécessite une application, disponible pour Android sur f-droid ou playstore. ℹ️ Un guide d'utilisation de jitsi par jcfrog. Astuce: si ça fonctionne mal sous Firefox, essaye avec le navigateur Chromium ou Chrome. Astuce: Jitsi meet fonctionne bien jusqu'à 4-5 personnes, beaucoup moins bien au dela (identique à framatalk) 3. Etherpad Lite: documents collaboratifsRédaction collaborative de texte. (identique aux framapads) 4. Mumble: audio-conférenceConférences audio + chat, y compris avec de nombreux·ses participant·e·s. ➡️ https://mumble.faimaison.net (interface web, sans rien installer) ➡️ mumble://mumble.faimaison.net (en utilisant le logiciel mumble) Astuce: si ça n'est pas stable via l'interface web, essaye en installant le logiciel mumble sur ton ordi. Quelques règlesL'accès est libre et gratuit, FAImaison ne fait aucun commerce ou usage de vos données, cependant quelques bonnes pratiques:
⚠️ Pour l'instant aucune garantie que ces services ne soient pérénisés au-delà de la crise sanitaire. ⚠️️ Tu veux aider?Quelques idées:
Pour aller plus loin…
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FAImaison
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Crise sanitaire: FAImaison propose des outils de télé-coopération |
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Pays de la Loire Publié le dimanche 22 mars 2020 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
Face à l'épidémie de COVID-19, limiter temporairement les contacts physiques nous demande de nous organiser collectivement (cours, réunions…) à distance, par Internet notamment. À l'instar de framasoft, qui subit une grosse affluence ces jours-ci, des bénévoles de FAImaison ont mis en place quelques outils de télé-coopération en accès libre et gratuit. Ils s'utilisent gratuitement, dans le navigateur, sans rien installer, et quel que soit le système d'exploitation (GNU/Linux, Windows, OSX, Android, iOS…). EDIT du 6 Avril: nouvel outil: mumble! Les 4 outils sont…1. BigBlueButton: conférences et cours à distancePermet une visio-conférence avec un·e maître·sse de cérémonie et un «tableau» central, partage d'écran, mise en place de sondage, prise de notes collaborative, enregistrement de la présentation. BigBlueButton fonctionne aussi sur mobile depuis le navigateur. Notre serveur est dimensionnée pour tenir une vingtaine de conférences en parallèles avec 2 à 10 participant·e·s par conférence. 2. Jitsi meet: visio-conférence➡️ https://videoconf.faimaison.net/ Visio-conférence / audio-conférence et partage d'écran. L'usage sur ordiphone nécessite une application, disponible pour Android sur f-droid ou playstore. ℹ️ Un guide d'utilisation de jitsi par jcfrog. Astuce: si ça fonctionne mal sous Firefox, essaye avec le navigateur Chromium ou Chrome. Astuce: Jitsi meet fonctionne bien jusqu'à 4-5 personnes, beaucoup moins bien au dela (identique à framatalk) 3. Etherpad Lite: documents collaboratifsRédaction collaborative de texte. (identique aux framapads) 4. Mumble: audio-conférenceConférences audio + chat, y compris avec de nombreux·ses participant·e·s. ➡️ https://mumble.faimaison.net (interface web, sans rien installer) ➡️ mumble://mumble.faimaison.net (en utilisant le logiciel mumble) Astuce: si ça n'est pas stable via l'interface web, essaye en installant le logiciel mumble sur ton ordi. Quelques règlesL'accès est libre et gratuit, FAImaison ne fait aucun commerce ou usage de vos données, cependant quelques bonnes pratiques:
⚠️ Pour l'instant aucune garantie que ces services ne soient pérénisés au-delà de la crise sanitaire. ⚠️️ Tu veux aider?Quelques idées:
Pour aller plus loin…
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FAImaison
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Que fait la Police? Elle se renseigne… |
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Pays de la Loire Publié le samedi 07 mars 2020 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
Les FAI membres de la FFDN ont reçu une sollicitation amicale de la Direction Centrale de la Police Judiciaire visant à favoriser une collaboration. En gros, l’idée est de faciliter le travail de la police en identifiant une personne à contacter pour obtenir des renseignements et en recensant les catégories de données disponibles pour chaque utilisateur. FAImaison, comme la plupart des autres membres de la FFDN, choisit de ne pas répondre à cette demande. Sans doute que les opérateurs commerciaux n’ont pas eu les mêmes précautions... Pour une présentation complète du sujet, nous vous conseillons l’article de Neutrinet (et en plus, c’est drôle). A compléter pour les plus courageux par l’article de La Quadrature du net sur l’action en cours devant la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), contre le régime français de conservation généralisée des données de connexion et loi Renseignement. |
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FAImaison
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Que fait la Police? Elle se renseigne… |
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Pays de la Loire Publié le samedi 07 mars 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Les FAI membres de la FFDN ont reçu une sollicitation amicale de la Direction Centrale de la Police Judiciaire visant à favoriser une collaboration. En gros, l’idée est de faciliter le travail de la police en identifiant une personne à contacter pour obtenir des renseignements et en recensant les catégories de données disponibles pour chaque utilisateur. FAImaison, comme la plupart des autres membres de la FFDN, choisit de ne pas répondre à cette demande. Sans doute que les opérateurs commerciaux n’ont pas eu les mêmes précautions... Pour une présentation complète du sujet, nous vous conseillons l’article de Neutrinet (et en plus, c’est drôle). A compléter pour les plus courageux par l’article de La Quadrature du net sur l’action en cours devant la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), contre le régime français de conservation généralisée des données de connexion et loi Renseignement. |
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FAImaison
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Quelle place pour le numérique dans les municipales de 2020? |
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Pays de la Loire Publié le jeudi 05 mars 2020 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
De nombreux sujets sont abordés pendant les municipales, mais les questions liées à l'informatique libre, l'accès Internet ou l'intimité numérique sont particulièrement absentes des débats. C'est pourquoi FAImaison a choisi de questionner les personnes candidates sur ces questions. Dans le cadre de ces élections municipales 2020, FAImaison a donc concocté et envoyé un questionnaire aux têtes de liste suivantes: Pour Nantes:
Pour Saint-Herblain:
Pour Rezé:
Et voici le questionnaire!
Un billet sera publié à l'issu du premier tour du dimanche 15 mars 2020 avec les réponses reçues. |
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FAImaison
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Quelle place pour le numérique dans les municipales de 2020? |
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Pays de la Loire Publié le jeudi 05 mars 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
De nombreux sujets sont abordés pendant les municipales, mais les questions liées à l'informatique libre, l'accès Internet ou l'intimité numérique sont particulièrement absentes des débats. C'est pourquoi FAImaison a choisi de questionner les personnes candidates sur ces questions. Dans le cadre de ces élections municipales 2020, FAImaison a donc concocté et envoyé un questionnaire aux têtes de liste suivantes: Pour Nantes:
Pour Saint-Herblain:
Pour Rezé:
Et voici le questionnaire!
Un billet sera publié à l'issu du premier tour du dimanche 15 mars 2020 avec les réponses reçues. |
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FAImaison
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Assemblée générale 2020 |
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Pays de la Loire Publié le samedi 15 février 2020 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
L'assemblée générale ordinaire (AGO) a eu lieu le samedi 15 février 2020 au 1 place de la Gare de l'État dans la salle A de la Maison des syndicats, à Nantes. Publication des bilans et compte-rendus suite à l'assemblée généraleSont disponible au format PDF:
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FAImaison
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Atelier «Network & Magic: qui voit quoi sur Internet? » |
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Pays de la Loire Publié le mardi 21 janvier 2020 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
Viens découvrir comment fonctionne Internet, le réseau des réseaux, au travers d’un atelier qui met en jeu les différents acteurs du réseau et de sa surveillance. Atelier gratuit, ludique, et non technique accessible à toutes et tous. Atelier organisé par FAImaison et Café vie privée nantes Informations pratiques
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FAImaison
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Atelier «Network & Magic: qui voit quoi sur Internet? » |
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Pays de la Loire Publié le vendredi 10 janvier 2020 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Viens découvrir comment fonctionne Internet, le réseau des réseaux, au travers d’un atelier qui met en jeu les différents acteurs du réseau et de sa surveillance. Atelier gratuit, ludique, et non technique accessible à toutes et tous. Atelier organisé par FAImaison et Café vie privée nantes Informations pratiques
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FAImaison
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La nouvelle plateforme de virtualisation est disponible! |
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Pays de la Loire Publié le jeudi 05 décembre 2019 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
Voici l'annonce officielle de la disponibilité aux adhérents de la nouvelle plateforme de virtualisation1! Vous rêviez d'avoir un serveur chez FAImaison sur Internet avec toute la redondance matérielle2 possible, FAImaison l'a fait! Effectivement après plusieurs mois de discussions et de travail, nous avons un socle solide pour accueillir nos machines virtuelles. Pour les tarifs, nous fonctionnons toujours à prix libre. Et nous pouvons espérer qu'à terme les coûts de revient des machines virtuelles se réduisent d'ici quelques temps. Comment avoir une machine virtuelle sur la nouvelle infrastructure? Si vous souhaitez une machine virtuelle, il faut s'adresser à la liste
suivi-virtu@faimaison.net. Quelle est la suite? Il reste à réaliser la documentation d'utilisation des VM sous PROXMOX chez FAImaison sur notre wiki. Un coup de main serait le bienvenu, si vous êtes intéressés n'hesitez pas à envoyer un mail sur la liste discussions@faimaison.net Nous réaliserons aussi un atelier spécifique en janvier 2020 après les premiers tests de nos adhérents afin de partager les connaissances autour de cette infrastructure. Pour la suite, l'association espère mettre à disposition un service de sauvegarde pour les adhérents (le serveur est déjà en place)… L'équipe virtu reste à votre disposition pour toute question ou demande via la liste suivi-virtu@faimaison.net Vous pouvez vous lâcher! Un grand merci à l'équipe virtu: gilou, cthuluh, lidstah et tonio
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FAImaison
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La nouvelle plateforme de virtualisation est disponible! |
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Pays de la Loire Publié le jeudi 05 décembre 2019 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Voici l'annonce officielle de la disponibilité aux adhérents de la nouvelle plateforme de virtualisation1! Vous rêviez d'avoir un serveur chez FAImaison sur Internet avec toute la redondance matérielle2 possible, FAImaison l'a fait! Effectivement après plusieurs mois de discussions et de travail, nous avons un socle solide pour accueillir nos machines virtuelles. Pour les tarifs, nous fonctionnons toujours à prix libre. Et nous pouvons espérer qu'à terme les coûts de revient des machines virtuelles se réduisent d'ici quelques temps. Comment avoir une machine virtuelle sur la nouvelle infrastructure? Si vous souhaitez une machine virtuelle, il faut s'adresser à la liste
suivi-virtu@faimaison.net. Quelle est la suite? Il reste à réaliser la documentation d'utilisation des VM sous PROXMOX chez FAImaison sur notre wiki. Un coup de main serait le bienvenu, si vous êtes intéressés n'hesitez pas à envoyer un mail sur la liste discussions@faimaison.net Nous réaliserons aussi un atelier spécifique en janvier 2020 après les premiers tests de nos adhérents afin de partager les connaissances autour de cette infrastructure. Pour la suite, l'association espère mettre à disposition un service de sauvegarde pour les adhérents (le serveur est déjà en place)… L'équipe virtu reste à votre disposition pour toute question ou demande via la liste suivi-virtu@faimaison.net Vous pouvez vous lâcher! Un grand merci à l'équipe virtu: gilou, cthuluh, lidstah et tonio
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FAImaison
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Atelier «Alternatives pour se protéger sur Android» |
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Pays de la Loire Publié le mardi 03 décembre 2019 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
Le collectif Café vie privée Nantes vous invite le mardi 3 décembre 2019 à partir de 19 heures au bar associatif La Dérive à Nantes pour un atelier gratuit «alternatives pour se protéger sur Android». Reprenez le contrôle de votre mobile! (Vous pouvez venir avec votre appareil si vous le souhaitez) Informations pratiques
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FAImaison
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Atelier «Alternatives pour se protéger sur Android» |
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Pays de la Loire Publié le samedi 30 novembre 2019 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Le collectif Café vie privée Nantes vous invite le mardi 3 décembre 2019 à partir de 19 heures au bar associatif La Dérive à Nantes pour un atelier gratuit «alternatives pour se protéger sur Android». Reprenez le contrôle de votre mobile! (Vous pouvez venir avec votre appareil si vous le souhaitez) Informations pratiques
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FAImaison
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Atelier «N0 G00gle, quelles alternatives? » |
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Pays de la Loire Publié le mercredi 23 octobre 2019 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
G00gle propose désormais des ateliers informatiques gratuits dans plusieurs grandes villes de France. Nous vous proposons un temps d'information et de discussion autour de G00gle qui espionne nos vies et revend nos données, et quels outils alternatifs peuvent être utilisés au quotidien. Nous terminerons pas un temps d'échange avec vous toutes et vous tous pour répondre à vos questions. Venez nous rencontrer au bar associatif La Dérive, 1, rue du Gué Robert à Nantes, mercredi 23 octobre 2019, de 19h à 21h. Informations pratiques
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FAImaison
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Atelier «N0 G00gle, quelles alternatives? » |
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Pays de la Loire Publié le dimanche 20 octobre 2019 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
G00gle propose désormais des ateliers informatiques gratuits dans plusieurs grandes villes de France. Nous vous proposons un temps d'information et de discussion autour de G00gle qui espionne nos vies et revend nos données, et quels outils alternatifs peuvent être utilisés au quotidien. Nous terminerons pas un temps d'échange avec vous toutes et vous tous pour répondre à vos questions. Venez nous rencontrer au bar associatif La Dérive, 1, rue du Gué Robert à Nantes, mercredi 23 octobre 2019, de 19h à 21h. Informations pratiques
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FAImaison
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La Fête des FAI voisins |
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Pays de la Loire Publié le samedi 05 octobre 2019 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
Rendez-vous le samedi 5 octobre à Rennes de 10h à 19h pour ce mini-évènement régional des FAI associatifs. SI tu es membre de FAIbreizh, Grifon, FAImaison, Émaugi, FDN, ou autre membre de la FFDN de passage en Bretagne, nous t’invitons à venir recontrer et discuter avec les membres des FAI du coin pendant cette journée. :) Le but est surtout de se rencontrer, d’échanger sur nos modes de fonctionnement, d’aider les nouveaux FAI à se développer, et de donner envie de participer à un plus grand nombre. Il y aura des mini-présentations, des ateliers, des temps d’échanges en groupe. Si tu veux participer au programme, faire un «talk», proposer un atelier, projeter une vidéo, exposer des œuvres – tout ce que tu souhaites – ou pour toutes les infos, n’hésite pas à contacter: fete-des-fai-voisins //AT// framalistes.org PS: Le lieu étant réservé dans un cadre privé, l’adresse ne sera pas communiquée publiquement: tout se passe par mail. |
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FAImaison
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La Fête des FAI voisins |
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Pays de la Loire Publié le samedi 05 octobre 2019 00h00 Importé le lundi 13 mars 2023 23h09 |
Rendez-vous le samedi 5 octobre à Rennes de 10h à 19h pour ce mini-évènement régional des FAI associatifs. SI tu es membre de FAIbreizh, Grifon, FAImaison, Émaugi, FDN, ou autre membre de la FFDN de passage en Bretagne, nous t’invitons à venir recontrer et discuter avec les membres des FAI du coin pendant cette journée. :) Le but est surtout de se rencontrer, d’échanger sur nos modes de fonctionnement, d’aider les nouveaux FAI à se développer, et de donner envie de participer à un plus grand nombre. Il y aura des mini-présentations, des ateliers, des temps d’échanges en groupe. Si tu veux participer au programme, faire un «talk», proposer un atelier, projeter une vidéo, exposer des œuvres – tout ce que tu souhaites – ou pour toutes les infos, n’hésite pas à contacter: fete-des-fai-voisins //AT// framalistes.org PS: Le lieu étant réservé dans un cadre privé, l’adresse ne sera pas communiquée publiquement: tout se passe par mail. |
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FAImaison
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😘 Merci les lutins! #mécénatcodelutin |
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Pays de la Loire Publié le jeudi 19 septembre 2019 00h00 Importé le mercredi 13 mars 2024 21h03 |
C'était pendant le mois de juin, on a vu passer ce message de Code Lutin qui souhaitait apporter un soutien financier à des initiatives promouvant les valeurs du Libre. Notre association porte depuis longtemps le message des internets libres. Et sans même avoir fait de candidature formelle, les lutins nous ont entendus! FAImaison a été choisie ✌️, parmi d'autres initiatives comme Exodus Privacy, la Quadrature du Net, ReadFlow ou WikiLovesMonuments Pour se rendre compte des différents projets soutenus, on peut lire sur leur site la page qui mentionne toutes ces contributions. Profitons de ce billet pour saluer cette initiative, et leur dire encore un grand merci!! <3 -- Lien vers le formulaire original https://framaforms.org/mecenat-code-lutin-2019-1558435179 |
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